SITE DE PORTRAITS

Reed Smith Paris

Équipe propriété industrielle : la force d’une double compétence

Piloté par Marianne Schaffner et Thierry Lautier, le département propriété industrielle de Reed Smith Paris accompagne des sociétés internationales dans le cadre de leurs stratégies de brevets et de marques. Que ce soit pour leur obtention, leur valorisation, ou leur défense sur le terrain judiciaire. Avec pragmatisme et rigueur. Portrait d’une équipe qui gère chaque année plus de soixante-dix dossiers dans une dizaine de pays.

Le secret du département IP du cabinet Reed Smith Paris ? Sa diversité. Pas question de se limiter aux compétences juridiques. Pas question non plus d’être uniquement des « business partners ». C’est un mélange de compétences qui caractérise l’équipe de Marianne Schaffner et Thierry Lautier. En effet, si le département compte cinq avocats spécialisés en droit de la propriété industrielle, il dénombre également trois ingénieurs capables de comprendre et d’analyser les sujets techniques les plus complexes, que ce soit dans l’univers des télécommunications, de la pharmacie, de l’automobile... Les deux associés de cette équipe qui a vu le jour en 2019 reflètent parfaitement cette mixité. Elle est une avocate chevronnée et réputée en matière de propriété industrielle. Il est à la fois ingénieur en optique/électronique et avocat. Un binôme unique sur le marché. Et les clients ne s’y trompent pas.

« Si nous faisons appel à eux, ce n’est pas simplement pour obtenir un brevet, c’est pour que tous les aspects techniques soient pris en compte et pour nous assurer qu’il sera opposable devant un tribunal »

Client luxembourgeois spécialisé dans la construction en bois

« Si nous faisons appel à eux, ce n’est pas simplement pour obtenir un brevet, c’est pour que tous les aspects techniques soient pris en compte et pour nous assurer qu’il sera opposable devant un tribunal, explique un client luxembourgeois spécialisé dans la construction en bois. Cela demande de vraies connaissances techniques, mais aussi des compétences juridiques et un regard stratégique. » « Les cabinets américains disposent très souvent de cette double compétence, ce qui est plus rare en Europe, note Ethan Andelman, general counsel de ASSIA, une société américaine spécialisée dans les télécoms. L’équipe de Reed Smith Paris est une exception. Avocats et ingénieurs travaillent main dans la main, de façon complémentaire, suivant le modèle anglo-saxon. »

Une force de frappe qui permet à l’équipe de gérer des dossiers de brevets ou de marques dans toute leur dimension. En France et à l'international. Les huit professionnels de l’équipe sont aguerris aux dossiers de haut vol. Ultra performants sur le plan technique, ils sont également soudés sur le plan humain. « On ressent une vraie cohésion entre tous les membres de l’équipe, observe Patricia Gendelman, group general counsel chez Pierre Fabre Group. Marianne Schaffner mène son équipe et sait mettre ses collaborateurs en valeur et leur donner envie de se dépasser. Ils sont d’ailleurs tous très bons. » « Nous avons cette même envie de travailler sérieusement, sans nous prendre au sérieux, confirme l’intéressée, rappelant non sans une pointe d’humour le slogan de l’équipe : Passion for IP – the IPness! »

Marianne Schaffner et Thierry Lautier

« Dès mon arrivée chez Reed Smith, j’ai eu envie de recréer une équipe mixte dont le fonctionnement se rapprocherait du modèle américain »

Marianne Schaffner

Hors du commun

« Dès mon arrivée chez Reed Smith, j’ai eu envie de recréer une équipe mixte dont le fonctionnement se rapprocherait du modèle américain », assure Marianne Schaffner. Passée par diverses maisons prestigieuses comme Linklaters et Dechert, l’avocate dispose d’une solide réputation sur le marché de la propriété industrielle. « Nos confrères outre-Atlantique sont systématiquement épaulés par des ingénieurs qui, par leurs compétences techniques, facilitent la défense des brevets, poursuit- elle. J’ai donc recherché un associé en ce sens. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Un an après son arrivée, l’associée convainc Thierry Lautier de rejoindre l’aventure. Une jolie prouesse. Car l’homme affiche un parcours hors du commun. Dès le début de sa carrière, cet ingénieur de formation, rédige des brevets.

Quelques années plus tard, il décide de reprendre des études de droit et passe le CAPA en 2015, devenant ainsi l’un des rares avocats français à disposer d’une double casquette. Double casquette particulièrement précieuse sur le marché de la propriété industrielle, notamment dans les télécoms, ou l’optique ou encore la santé. Et ça marche. Si bien que l'équipe s'étoffe et compte rapidement deux autres ingénieurs.

Décortiquer une technologie

« La plupart des produits courants, et notamment les objets connectés, doivent se conformer à des normes pour assurer leur interopérabilité, explique-t-il. Ces normes sont couvertes par de nombreux brevets. Cela engendre de très importants contentieux avec de forts enjeux financiers. Ces contentieux impliquaient à l’origine des fabricants de téléphones et des opérateurs internet. Ils impliquent aujourd’hui des acteurs plus variés. » Entièrement anglophone et composées de profils expérimentés, l’équipe est taillée pour mener à bien ce type de dossier, dont les enjeux s’élèvent parfois à plusieurs centaines de millions d’euros. Thierry Lautier incarne cette palette de compétences. Et pour cause : il est un des rares avocats français à être mandataire agréé près l’Office européen des brevets. A ce titre, il peut non seulement déposer des brevets devant les Offices, mais aussi défendre ses clients devant les Tribunaux.

Pragmatique

Marianne Schaffner, accompagne également des sociétés internationales en matière de brevets et de marques. Avocate réputée et expérimentée, elle gère et coordonne des contentieux de brevets en France, en Europe, et aux Etats-Unis. En matière de marques, elle pilote la stratégie de protection et de valorisation de plusieurs grands clients, notamment dans le domaine du luxe. En particulier dans le cadre de vastes contentieux en France, mais aussi en Chine, au Brésil, aux États-Unis, en Australie... Autre illustration qui en dit long sur l’envergure de ses dossiers : l’avocate gère le portefeuille d’une célèbre marque d'hôtellerie haut de gamme dans plus de 180 pays. « Dans ce cas, nous nous occupons de l’intégralité des sujets liés à la marque, explique- t-elle. Que ce soit le dépôt, la rédaction des contrats qui en découle, ou les potentiels contentieux. » Sa méthode ? Comprendre un business, une technologie, une activité, cerner les objectifs de la société et, seulement ensuite, mettre en place une stratégie réellement efficace. En veillant à rester toujours pragmatique.

« Elle s’assure que nous soyons informés de toutes les avancées des dossiers. Avec elle, on sait réellement ce qui se passe. Elle fait tout pour comprendre ses clients et leur économie »

Ethan Andelman, General Counsel, ASSIA 

« Au-delà d'être très compétente, elle est enthousiaste et énergique, témoigne Patricia Gendelman, group general counsel chez Pierre Fabre Group. Et même si elle est associée au sein d’un grand cabinet international, elle reste accessible, proche de ses clients, et véritablement impliquée auprès d’eux. » Pas question de survoler les dossiers ni de donner de vagues directives à ses équipes. Marianne Schaffner met la main à la pâte. « Elle s’assure que nous soyons informés de toutes les avancées des dossiers, souligne Ethan Andelman. Avec elle, on sait réellement ce qui se passe. Elle fait tout pour comprendre ses clients et leur économie. » Pour cela, l’avocate peut compter sur le professionnalisme de ses collaborateurs et sur les compétences des autres bureaux de la firme. « Nous n’avons ainsi pas de souci de fuseau horaire », résume celle qui est réputée pour sa capacité à transiger, à « taper fort » pour trouver un juste compromis, que ce soit par la voie de la médiation ou d’une négociation plus classique.

Nouvelle juridiction unifiée du brevet

L’objectif pour le département, qui fête cette année ses quatre ans ? Poursuivre son développement. Ce qui devrait se faire de façon naturelle avec l’ouverture, prévue en juin 2023, de la nouvelle Juridiction Unifiée du Brevet (JUB), qui aura vocation à juger des affaires de contrefaçon et de nullité de brevets européens. Habituée aux dossiers à forts enjeux, l’équipe est d’ores et déjà opérationnelle pour appréhender cette nouveauté qui risque de bousculer le secteur de la propriété industrielle. « Les délais seront très courts, et les enjeux financiers élevés, explique Thierry Lautier. Mais nous savons gérer ce type de situation. Nous avons forgé le département en ce sens. » Pas question toutefois de se précipiter, ni de chercher à être le premier cabinet à intervenir devant cette nouvelle juridiction, dans le seul but de faire la une de la presse spécialisée. Ce qui compte avant tout, c’est le client, son besoin, ses enjeux. Un fil rouge qui n’est pas près de changer.

Contacts : Marianne Schaffner- mschaffner@reedsmith.com,
Thierry Lautier- tlautier@reedsmith.com​​​​​​​